Par Marie-Paule Sanfaçon, m.i.c.
Dans la vie, il y a des moments importants qui méritent d’être célébrés. C’est souvent une belle occasion de réunir grands-parents, parents, cousins, cousines, amis et amies autour d’une même table. Il en est de même chez nous, les M.I.C. Notre fondatrice, Délia Tétreault, aimait faire mémoire et célébrer, d’où notre spiritualité de l’Action de grâces.
Aujourd’hui, la revue présente le jubilé d’or de la Province M.I.C. d’Afrique, soit le 50e anniversaire de sa fondation. Une occasion de relire son histoire, d’en rendre grâce et de constater qu’une inspiration peut changer le cours d’une vie, d’une institution.
Dans un esprit de foi et d’amour réciproque, Karine et Maurice ont surmonté une grande épreuve pour donner à leurs enfants une vie familiale joyeuse, résultat d’un engagement vivant partagé au cœur de la vie de chaque jour. C’est ce qu’a aussi vécu sœur Lise Tremblay, infirmière missionnaire en Haïti, en cherchant à soigner les malades et les cœurs.
Avec toutes ces personnes, nous voulons chanter le Magnificat pour dire adieu à 2023 et accueillir 2024. Dire au revoir à une année, c’est un moment précieux pour remercier tous les collaborateurs et collaboratrices qui ont participé à l’avancement de l’œuvre de la Presse Missionnaire M.I.C. C’est avec une profonde gratitude que l’équipe de direction veut leur transmettre ses meilleurs vœux de santé, de joie et de bonheur pour la future année. Que nous réserve l’avenir ? C’est le secret du Seigneur. Mais une chose est certaine: nous ne perdons rien à l’accueillir avec sérénité et reconnaissance pour tout le chemin parcouru ensemble.
Par Maurice Desmers
Un document de l’Université Laval, visant à accueillir les étudiants étrangers en leur présentant la société et les valeurs québécoises, précise : Les Québécois, comme la plupart des Nord-Américains, sont considérés comme individualistes. Ils se séparent relativement tôt de leur noyau familial et tisser des liens avec eux demande du temps. La société québécoise a bien changé durant les cinquante dernières années, devenant plus indivi- dualiste. Évidemment, ce changement vient avec des avantages, mais aussi avec plusieurs inconvénients. D’une part, les individus se sont mieux émancipés lors des dernières décennies permettant aux femmes d’acquérir plus de droits, aux minorités ethniques et sexuelles d’être plus respectées, aux personnes victimes de violence d’être mieux protégées, etc. Mais force est de constater, d’autre part, que le relâchement du tissu familial a affaibli les liens d’entraide traditionnels.
Mon histoire personnelle démontre clairement la grande richesse de la solidarité familiale. Ce texte vise à honorer mes proches qui m’épaulent grandement dans cette épreuve qu’est de vivre avec une maladie dégénérative. En 2018, j’ai reçu un diagnostic de sclérose en plaques. L’Agence de la santé publique du Canada la définit ainsi : La sclérose en plaques est une maladie du système nerveux central. Le système immunitaire s’attaque à la myéline (gaine protégeant les nerfs) dans le cerveau, la moelle épinière et les nerfs optiques, perturbant la communication entre le système nerveux central et le reste du corps. Ma condition physique s’est grandement dégradée dans les années suivant mon diagnostic, au point où je dois maintenant aller enseigner à l’université en fauteuil roulant. Heureusement, mes facultés cognitives et communicationnelles ne sont pas affectées, ce qui me permet de continuer à travailler. [ … ]
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